Nouveau problème

Elle s'arrète un instant, toujours dos à lui. Elle reste silensieuse pendant quelques instants.

- Je ne vois pas de quoi vous parlez.

Elle recommence à tourner la pâte.

- ... Oh pardon, j'ai du me tromper, mais ça n'empêche en rien la visite des nouveaux venus !

Elle se retourne.

- Et bien merci, j'expliquerais à mes deux enfants à l'étage que vous êtes venus.

- Vous avez un mari alors ?

Tarial s’intéresse dangereusement.
Guorronatte est planqué derrière la maison à écouter.

Elle baisse les yeux.

- Non, il est mort.

- (Putain le con...)

- Je vois, désolé.

- Ce n'est pas grave, vous ne pouviez pas savoir.

- (C'est bien elle)

- ... c'est vrai, ma femme est morte après tout.

- (... C'était la tienne pas la mienne.)

- Au moins nous nous comprenons.

Elle prend une cuillère et goute sa pâte.

- Et vos enfants ? Ils sont gentils non ?

Elle fronce les sourcils et se tournent vers lui.

- Bien sur, je ne vois pas pourquoi ils ne le seraient pas.

- Le mien est en traumatisme...

- (Le mien aussi.)

- Je suis... je suis désolé...

Elle se retourne pour ne pas faire voir sa gène.

- C'est moi qui ait posé la question il faut dire.

- Je sais je sais...

Elle reste silencieuse ensuite.

Elle se retourne et le regarde dans les yeux. Les siens sont rouges, comme si elle retenait des larmes.

- Ecoutez, ce n'est pas que je n'aime pas parler avec vous, bien au contraire mais je voudrais... rester un moment seule.

- Je comprend. J'ai été trop direct. Bien sur ce je vous souhaite bonne continuation.

Tarial se lève et part.

Quand il est sortit de la maison, elle s'appuie contre un mur et se laisse glisser pour s'assoir sur le sol. Elle reste silencieuse, réfléchissant. Soudain, elle frappe le mur, exaspérée et déçue.

- Merde !!

Elle se relève et sort un plan. Une croix rouge partout où elle est déjà allée. Elle n'a plus beaucoup d'endroits où elle n'est jamais allée. Elle monte les escaliers à toute vitesse et rentre dans la chambre des deux enfants. Des jumeaux, une fille et un garçon. Ils dorment profondement. Ils viennent à peine de s'installer, ils ne peuvent pas partir.

Elle redescend.
Elle met une cape et une capuche et sort de la maison.

Sous ses pas, l'herbe meurt. ELle se dirige vers la foret. Au bout d'une certaine distance, elle s'arrète. Les arbres jaunisses.

Lorsque qu'elle est en forte émotion, elle tue ce qu'il y a aux alentours (végétaux) contre son grès. Pour tuer des animaux ou des humains elle doit le penser trés fort.
Elle tend la main vers un arbre, celui-ci meurt petit à petit et toutes les feuilles tombent. Après sa mort, elle se calme et les végétaux autour d'elle reprenne leur verdure.
Elle s'assoit sur le sol, les genoux contre elle, sa tête entre ses mains.