Nouveau problème

La bestiole arrète et se précipite dans les escaliers.
Sur le coup, la femme croit que la bête s'enfuit. Mais, ses enfants...

- NON !!!!!!!

Elle fonce dans les escaliers et rentre dans la chambre de ses enfants. La bête les tient, chacuns entouré de ses ailes.
Elle ne peut plus se retenir longtemps. Elle tend la main vers la bête, qui lache les enfants avec un hurlement de douleur. La bestiole tremble de partout, se tenant la tête entre ses griffes. Puis il se décompose et explose.
La femme eut un léger sourire de victoire, mais tombe sur le sol, sans connaissance. Les enfants se précipitent sur leur même, en criant "maman".

Tarial entre dans la pièce suivi de Guorronatte.

Elle se réveille, épuisée.

- Ce n'est rien les enfants, c'était juste un méchant monsieur. Allez vous coucher.

Elle se relève difficilement, vidée de son énergie

- C'était quoi ce bazar ?

Guorronatte reste silencieux.

- (Il ont déjà commencés...)

Elle fronce les sourcils en les voyant.

- Ce n'était rien, un stupide oiseau qui a fait peur aux enfants ...

Elle regarde Guorromatte.

- Vous êtes ?

- Un simple dragon d'azur obscur.

- Un stupide oiseau qui vous aura coûte votre énergie tout de même.

- Je n'arrivais juste pas à l'attraper.

Elle regarde sur le côté en disant ça, elle les dépace et descend les escaliers.

- ...

Guorronatte se retourne avec un mouvement de cape, il disparaît juste après.

La femme semble un peu agacée. Elle se tourne vers Tarial.

- Que me voulez-vous au juste ? Je sais que cette histoire de rendre visite aux nouveaux est du baratin.

- Pour qu'un monstre vienne vous attaquer comme ça il faut quelque chose, personne n'est attaqué comme ça.

- Je vous ai dit que ce n'était qu'un oiseau, vous n'étiez pas là.

Elle a le regard sévère.

- Les portes ont des yeux.

- Moi aussi, et qui me dit que ce n'est pas vous qui l'a envoyé ?

- Quand j'ai un problème, je le règle moi même, les sbires ne sont pas mon fort.

- Et bien moi aussi, quand j'ai un problème, je le règle seule.

Elle l'a dit froidement.

- Sauf que il y a différence entre souverain et sujet, même si vous avez tué un soldat des dieux, une armée entière sera surement à vos trousses.

- J'ai l'habitude.

Elle soupire en lachant un "merde", regrettant d'avoir dit ça.

- Bon. Toute façon vous savez où est le château.

Tarial part, dehors il croise Guorronatte.

- Elle ne t'aidera pas hein ? Tu pensais utiliser son pouvoir.

- Non, un sujet ne doit pas être utilisé contre son gré !

- ... Pourtant c'est noter seule chance de survie.

- Je sais, mais si elle veut pas se battre, je préfère mourir.

- ... Je comprendrais pas.

Elle s'assoit sur le sol, entourant ses jambres repliées sur elle par ses bras. Elle enfouie son visage dans ses jambes.

- Comment ont-ils fait ? Comment ont-ils fait pour me trouver ?!

Soudain elle sait.

- Si le souverain le sait, c'est que quelqu'un a du lui en parler...

Elle repense à ce qu'il a dit. "Les portes ont des yeux"

- Et les murs ont des oreilles. Un espion, ça ne peut être que ça, ils ont un espion des Dieux dans leur chateau et ces imbéciles en ont parlé tout haut...

Elle frappe le sol de colère.

- Ces dieux ne me lacheront jamais.

- Tu ferais mieux de penser à nous et d'employer des méthodes sales plutôt que...

- Je préfère mourir dans l'honneur.

- Le peuple s'en fout.

Elle se relève et commence à ranger plein d'affaires et de nourritures dans un sac. Elle tombe sur l'anneau qu'elle vient d'acheter. Elle le range avec les autres trucs.

- Comment peut tu dire ça ?!

- Tarial rends toi à l'évidence !

Elle met sa cape et va chez la voisine. Une femme ouvre la porte.

- Claire, il faut que tu me gardes les enfants pendant un moment, je ne sais pas quand je vais revenir.

La voisine hoche la tête et rentre dans la maison de la femme. Celle-ci regarde une dernière fois sa maison et se dirige vers la ville.

- Tarial tu regardes même pas à l’extérieur ! J'ai mes contacts aussi !

- ... Quel genre ?

- Genre Cyclonien ! Même les dieux sont impuissant face aux meilleurs d'entre eux !

Elle achète une poignard à un marchand et l'accroche à sa ceinture. Elle sort une carte et regarde.

- Partir, partir... mais où ?