retour de chez les dieux 2

- Il a toujours été coureur de jupon, mais il devenu vraiment un briseur de coeur à partir de ce jour là, quand il a comprit qu'il pouvait avoir n'importe qui rien qu'avec son sourire.

- Il n'y a pas pire que lui.

Il a l'air grave.

- A l'époque oui, mais après ce qu'elle m'a fait quand même, j'espère pour elle qu'on ne se revoit jamais.

- Au pire je lui réserve mon épée.

Naraila fait jaillir des ténèbres une épée plus grande que son possesseur.

Il se lève précipitament.

- Non non, arrète, c'est pas la peine tu sais. On ne résout rien avec la violence ou la vengeance, tu sais.

- Je suis Cyclonien aussi, tu sais. Ok, on est violent, mais là mon ex ne fait pas partit du mal, donc on ne peut pas la punir. Elle fait ce qu'elle veut après tout...

- Elle t'as fait souffrir.

Elle ne comprend pas.

- Oui, mais l'amour n'est pas une chose à punir.

- Non enfin... L'amour, c'est un sentiment qu'on a, il peut nous rendre heureux, mais aussi malheureux. Il m'a rendu heureux pendant un certain temps, elle aussi je suppose, mais quand Mike lui a fait part de ses avances, elle s'est sentie plus heureuse avec lui. Donc pour être plus heureuse, elle a fait de moi un homme malheureux. En faite, l'amour est une sorte d'egoisme.

- L'amour se s'apprend pas tu sais, il faut juste attendre qu'il tombe, qu'il apparaisse réelement. Et il tombera forcement un jour, à toi de saisir ta chance, ou pas.

Il rit.

- Sauf qu'un jour tu t'en laceras, tu voudras de la douceur, du calme, et ne plus avoir du sang sur tes mains.

- Tu sais, c'est vrai que tuer des ennemis de notre peuple nous fait du bien, mais as-tu déjà réfléchit à eux. Ils ne savent pas qu'ils sont dans le mauvais camp, ils ont une famille, comme nous. As-tu déjà imaginé l'état de leur famille quand quelqu'un frappera à leur porte pour leur annoncer que leur fils, leur frère, leur père, ou n'importe, est mort ? J'ai toujours dit que la guerre était inutile, qu'on était tous pareil, mais qu'on n'avait pas la même opinion des choses.

- Certe. Mais le jour où tu prendras conscience que tuer ne sert à rien, et que tu voudrais nettoyer tout le sang coulé sur tes mains, il ne partira jamais.

- ... Oui, tu es encore jeune. Dans nos jeunesses, on a tous fait des bétises. Mais après, quand on est adulte, on devient mature et on se pardonne. Alors que si tu continus, tu t'en voudras...

- Tu ne peux pas savoir, on a toujours quelqu'un qui nous aime. Et je connais celle qui t'aime.